Près d’une année après la promesse du chef de l’État sénégalais, Macky Sall, d’allouer un fonds de garantie de 500 millions de francs CFA aux promoteurs de lutte via le Fongip, l’attente persiste. Les batteurs de la lutte, de cette situation, ont convoqué la presse à l’arène nationale pour exprimer leur mécontentement et interpeller sur le statu quo.
Thank you for reading this post, don't forget to subscribe!Lors de cette réunion médiatique, les absences constatées de Luc Nicolai, Baye Ndiaye et Jamaïcain ont été notées. En revanche, Pape Abdou Fall, président de l’Association des promoteurs, Mamadou Dièye Sène, Fallou Ndiaye, Makane Mbengue, et Abdoulaye Diop, président de l’Association des promoteurs de la lutte sans frappe, étaient présents pour donner voix à leur frustration. .
Le Fongip et Microsen ont été la cible de critiques, les promoteurs dénonçant la lenteur dans le traitement du dossier. Le président des promoteurs, Pape Abdou Fall, a également accusé le Fongip et Microsen d’avoir utilisé l’image des promoteurs pour se faire connaître du public sénégalais.
« Depuis l’annonce du Président, les promoteurs n’ont reçu que dalle » , a déclaré Pape Abdou Fall, soulignant l’absence de progrès concrets malgré la promesse présidentielle faite lors d’une audience au Palais au mois de mai dernier. À ce moment, Macky Sall avait instruit le Fongip de mettre en place un fonds de 500 millions de francs CFA en faveur des promoteurs, une mesure visant à accélérer le soutien à la lutte, par rapport à l’appui des sponsors.
La directrice du Fongip à l’époque, Thérèse Faye Diouf, était présente lors de cette rencontre au Palais, où le président avait évoqué la possibilité d’augmenter ce fonds à 1 milliard de francs CFA. Cependant, malgré la signature de protocoles lors d’une réunion présidée par le Premier ministre Amadou Ba au Roi Fahd, aucune avancée significative n’a été constatée depuis.
Les promoteurs pointent également du doigt le manque de suivi du ministère concerné, accentuant ainsi leur frustration face à cette situation qui semble stagner. L’attente persiste, et les promoteurs de lutte appellent à la concrétisation de la promesse présidentielle qui se fait attendre. La question des 500 millions demeure au cœur des préoccupations de ceux qui font vivre la passion de la lutte sénégalaise.